Le mouvement.....

Pourquoi ce besoin de changer toujours...
Bouger toujours...
Tout me lasse trés vite, trop vite....

Gamine,
J'étais trés rêveuse, je m'inventais de
belles histoires, de beaux chevaliers m'emmenant
sur leur cheval blanc.

Je croyais que l'Amour n'utilisait que le
présent de l'indicatif, qu'il rimait
avec toujours.

Je croyais que quand on se mariait,
c'était pour la vie.

Je croyais que le mensonge, la jalousie,
la fourberie, ne se trouvaient que dans les
livres de science-fiction.

Je croyais que les Hommes étaient
des êtres généreux, sensibles et émouvants.

Qu'ils ne pouvaient pas se tuer
et encore moins tuer des enfants,
pour un lopin de terre.

Je croyais aux mots justice, partage,
don de soi.....

Je croyais que ça pouvait même pas
exister que l'on puisse t'enlever
une partie de toi-même.

Je croyais que mes parents
étaient éternels.

Je croyais qu'on étaient tous
sur terre, pour s'entraider
et s'aimer.

Je croyais qu'il y avait plus
de printemps et d'étés, que d'hivers.

Je crois .........que j'y croyais trop.....

Finalement, c'est peut-être pour ne pas
me rendre compte que tout ça n'existe pas,
que je bouge autant.....

Le mouvement, ça maintient en vie,
ça fait se remettre en question,
ça oblige à s'adapter,
ça permet de renconter d'autres façons d'être,
ça aide à y croire encore......

Ca aide.....à ne pas mourir.....

Plus il tape et plus je l'aime......
Plus il bouge, et plus il me fascine....
C'est peut-être aussi pour ça.....

Que je l'aime autant...........l'océan......

Comments

[Lou]

Oui, on laissera tout, sauf nos émotions, nos ressentis, alors c'est ce que je veux vivre, plus que ça, car c'est ce que j'emporterai avec moi....;
Tout ce qui est de l'ordre de l'immatériel...;
Tout ce qui est impalpable, non monnayable et qui fait partie de notre être, pour l'éternité..

[franc6]

....On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens que l'on voie vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir....On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort...